résumé de il était une fois un vieux couple heureux

Résumé 1
Il était une fois un vieux couple heureux, dernier roman de Khaïr-Eddine, ne constitue pas un cadre d'épanchements autobiographiques, il n'en est pas moins un cadre propice à accueillir un examen de conscience. Il propose une nouvelle façon de percevoir le monde, et, si d'un côté il console, en beauté, de l'amertume des textes précédents, de l'autre il continue le chemin intense de la mémoire et de l'imaginaire. Faute de cerner des vérités, les significations de la convivialité se recoupent, investissent des images de félicité universelle, d'un temps d'harmonie, du paradis à venir ou du paradis perdu, un héritage culturel qui relève d'une unité de goûts et de parfums dont la mise en écriture transmet plus qu'une identité, une histoire ou une mémoire : une philosophie, car on n'est pas seulement ce que l'on mange et l'air que l'on respire, on est aussi le fruit des émotions, les seules vraies, qui consolent et orientent. Ce roman, doublé d'un conte initiatique, montre bien comment le destin est toujours lié, de manière irrévocable, à la terre.

Résumé 2


Il était une fois, effectivement, un vieux couple heureux. Des berbères de la montagne marocaine, soumis au rythme doux de la vie villageoise, à l'observation des saisons et des couleurs du ciel. La femme prépare des plats ancestraux, tandis que le vieux Bouchaïb compose, tout en fumant et savourant du thé, un long poème calligraphié dans la langue des anciens touaregs. Les changements du modernisme commencent à peine à atteindre leur village reculé. Et bientôt, grâce à l'imam qui dirige la mosquée, les poèmes de Bouchaïb sont mis en musique, diffusés à la radio et entendus par tous...
Loin des fulgurances et des éclats flamboyants et sombres qui ont fait sa gloire, l'auteur d'Agadir et du Déterreur, mort en 1995, nous livre ici plus qu'un testament : le roman de l'apaisement qu'il avait tant rêvé.

Résumé 3
Dans la montagne marocaine, un couple heureux est soumis au rythme lent de la vie du village, à l'observation des saisons et du ciel. Le vieil homme, héritier d'un passé agité, passe ses journées à calligraphier en langue tifinagh un long poème à la gloire d'un saint.
Quatrième de couverture
Heureux le vieux Bouchaïb et sa femme qui coulent des jours paisibles dans leur village berbère, soumis à l'observation des saisons et des couleurs du ciel. Ensemble, ils goûtent la paix précieuse des poèmes récités dans les volutes de fumée à l'heure du thé. Mais la modernité bouleverse peu à peu ce quotidien alangui : le progrès fanfaron vient provoquer le sage, qui voit ses poèmes mis en chansons et diffusés à la radio...